Gynécologie – Psychiatrie
Fiche réalisée sans plan prédéfini
Item ECNi 56
Définition : contraction involontaire des muscles du vagins voire parfois de toute la musculature périnéale qui rend toute tentative de pénétration impossible et douloureuse. Fait partie des troubles de la sexualité.
Epidémiologie : le vaginisme est le plus souvent primaire et doit être considéré comme un symptôme psychosomatique. Les femmes atteintes consultent souvent tardivement après des années, suite à un désir de grossesse. Elles ont souvent par ailleurs une sexualité satisfaisante avec un désir, une capacité d’excitation et d’orgasme conservé.
Causes des vaginismes primaires (VI)
– Education sexuelle, rigorisme religieux, conformisme social, culpabilisation des plaisirs du corps
– Violence sexuelle
– Homosexualité latente
– Rejet du partenaire (psychologique)
Etiologies des vaginismes secondaires (VII)
– Traumatisme gynéco : vaginite mycosique / à trichomonas, vaginite atrophique de la ménopause
– Traumatisme obstétrical
– Traumatisme iatrogène : cobalthérapie
– Traumatisme psychique + organique : peur de l’accouchement, brides hyméniales, syndrome de Masters et Allen, éjaculation prématurée, mari passif ou agressif
– « Traumatisme psychologique » : adultère, choc affectif, décès
Examen clinique
– VI : examen impossible, mais rapports souvent présents avec plaisir clitoridien, couple souvent solidaire du symptôme
– VII : souvent lésion organique
Diagnostic différentiel : syndrome de Rokitansky-Küster-Hauser = trompes et ovaires normaux mais absence congénitale de vagin et utérus atrophique
PEC
– VI : traitement psychosomatique = 2-3 séances d’éducation anatomique, thérapie comportementale, puis séances d’exploration de son propre corps : auto-introduction de bougies de Hégar de calibre croissant avec exercices de contraction et de relâchement, puis même exercice avec son propre doigt
– VII : traitement d’une lésion organique