Localisation du mot-clé

Titre

Contenu (corps de texte)
Type de contenu

Articles

Pages (item, matière)

Liens Externes
Sous-titre de fiche MedG

Sous-titre

Trichomonose

Fiche MGS
Une Fiche MedG Maladie et Grand Syndrome
X Fiche non-relue par un tiers, créée le 22/01/21.
Dernières mises à jour
– Janvier 2021 : création de la fiche (Beriel)
Sources utilisées dans cette fiche
MG : Informations issues d’une autre fiche MedG, traitant spécifiquement du sujet
0 : source isolée (prof en cours, site web) ou non identifiable
1 : CEDEF – Infections sexuellement transmissibles (IST) (Réf. de Dermatologie – 2017)
2 :  Trichomonose (RBP – SFD, 2016)

1) Généralités 2

Déf : infection sexuellement transmissible (IST) due à Trichomonas vaginalis (voir classification des parasites).

Physiopathologie : le développement de Trichomonas vaginalis chez la femme est favorisé par le déséquilibre en œstrogène. 

Épidémiologie 
Mode de transmission
– Transmission sexuelle (presque exclusivement) 
– La transmission d’une personne à une autre ne se fait qu’en milieu humide

Données épidémiologiques
– 1ère cause d’IST dans le monde (OMS : incidence de l’infection en  2008 = 276,4 millions de nouveaux cas/an) 2
– Incidence devenue faible en France (depuis plusieurs années)
– Fréquence plus élevée chez la femme que chez l’homme

Parasitologie 
Trichomonas vaginalis 
– protozoaire flagellé, mobile, extracellulaire, anaérobie 
– parasite strictement humain
– existe uniquement sous forme végétative
– très sensible à la dessication, meurt rapidement dans le milieu extérieur

2) Diagnostic 2

Clinique Paraclinique
chez la femme : vaginite 
chez l’homme : asymptomatique +++
Prélèvement vaginale + analyse

A ) Clinique

Chez la femme

Incubation : 4-28 jours 

Signes cliniques 
– Affection asymptomatique parfois (15-20% des cas)
– Formes subaiguës +++ (60-70% des cas) 
 . tableau de vaginite : leucorrhées ± abondantes, jaunes ou vertes (5-40%) ou spumeuses (10-33%) ; signes d’urétrites, prurit (inconfort ++)
 . colposcopie : signes de colpite focale framboisée ou en macules « léopard » (1/2 cas) 
 . pas de cervicite à proprement parler (pas d’atteinte de l’endocol)
– Formes aiguës (< 10% des cas)
 . leucorrhées très abondantes, mousseuses et aérées, jaunâtres, blanchâtres ou verdâtres avec odeur de plâtre frais 
 . prurit intense + dyspareunie, troubles urinaires (cystalgies, brûlures, pollakiurie, etc.)
 . cervicite possible 

Chez l’homme 
– Affection asymptomatique (90% des cas)
– Tableau d’urétrite discrète 
 . suintement discret avec goutte matinale 
 . prurit et méatite inconstants 

 

B ) Paraclinique

Recherche de T. vaginalis 
– prélèvement
 . chez la femme : prélèvement des leucorrhées, ainsi qu’au cul-de-sac postérieur et à l’urètre (colonisé dans presque tous les cas)
 . chez l’homme : prélèvement sur une goutte matinale ou à l’urètre antérieur ou sur le 1er jet urinaire 
– examen direct à l’état frais (sensibilité = 60-80%)
– culture sur milieu spécifique type Diamond ou Roiron, compter 3-7 jours pour la pousse (méthode de référence).

Immunofluorescence directe (moins sensible que la culture)

PCR (spécificité proche de 100%, plus sensible que la culture)
 . prélèvement cervico-vaginal chez la femme
 . prélèvement du 1er jet urinaire chez l’homme

C ) Diagnostic différentiel 1

Vaginose bactérienne 

Autres IST donnant un tableau de cervico-vaginite.

 

3) Evolution

Pas de données relatives à l’évolution.

 

4) PEC 2

A ) Bilan initial 0

bilan
Recherche des autres causes d’IST
– clinique ++
– sérologie VIH, TPHA/VDRL, sérologie hépatite B

B ) Traitement

– Métronidazole per os : 2g en dose unique 
– ou Secnidazole (sachet à 2g) per os : 2g en dose unique
– ou métronidazole 500 mg x 2/jour per os pendant 7 jours 

Si échec du traitement 
– renouveler une cure de métronidazole 500 mg x 2/j pendant 7 jours puis 2g/j pendant 3-5 jours si nouvel échec
– ou tinidazole 2g/j pendant 2 jours
– répéter la cure en associant un traitement local et per os 
– réaliser un test de sensibilité de T. vaginalis au métronidazole
– toujours penser aux possibilités de recontamination par le/la partenaire (doit être retraité)

Cas de la femme enceinte 
– traitement uniquement en cas de symptômes 
– métronidazole 1 ovule matin et soir pendant 14 jours. 
– métronidazole per os 2g en dose unique (si échec du traitement local)

Cas de la femme allaitante : métronidazole per os 2g en dose unique (arrêt de l’allaitement pendant 24 heures)

Cette fiche vous plaît-elle ? Vous remarquez des erreurs ou imprécisions ? Donnez-nous votre avis !

Un formulaire et les commentaires publics ci-dessous sont prévus à cet effet.

Laisser un commentaire

A lire avant de soumettre un commentaire :
– Les commentaires sont ouverts pour nous faire part de toute erreur, omission, question, complément d’information, … dans le but d’améliorer cette fiche de synthèse.
– Merci de nous indiquer systématiquement la source de chaque information fournie ! Si cela correspond à votre pratique, indiquez-nous votre spécialité.
– Les commentaires sont manuellement validés par l’équipe MedG. Il ne sera pas donné suite aux demandes de prise en charge personnelle, et de tels commentaires ne seront pas publiés.

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon Espace Perso
(connexion/ déconnexion)


Mes Fiches Personnelles de l’article
(connexion nécessaire)

Options de personnalisation du PDF

Hors inscription, les PDF générés sont protégés. Créez un compte et connectez-vous pour créer un PDF non-protégé et accéder aux options de personnalisation suivantes.




Ailleurs sur MedG
Liens internes

Pages liées
Matière(s) : Gynéco-obstétrique, Infectieux
Item(s) R2C (ECNi) : 162 (158)

Articles liés
Salpingite
Infection sexuellement transmissible : vue d’ensemble
Chancre mou
Maladie de Nicolas-Favre
Donovanose
Infection génitale à HPV et lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus
Gonococcie
Chlamydiose
Syphilis

Bibliothèque
Liens externes associés

Recommandations et référentiels

Fiches
Pilly Etudiant – Infections sexuellement transmissibles (IST) : gonococcies, chlamydioses, syphilis, papillomavirus humains (HPV), trichomonose (Réf. d’Infectiologie – 2021)
CNEGM 1e édition (Réf. de Gynécologie obstétrique – 2021) [Indisponible en ligne&#93
ANOFEL – Trichomonose (Réf. de Parasito. et mycologie – 2019) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2016&#93
CNGOF – Maladies sexuellement transmissibles (Réf. de Gynécologie obstétrique – 2018) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2015&#93
CEDEF – Infections sexuellement transmissibles (IST) (Réf. de Dermatologie – 2017)

Recommandations
Trichomonase liée à un rapport sexuel (fiche Premiers Choix – Prescrire, 2021) [Payant&#93 Résumé : Sexuellement transmissibles, souvent asymptomatiques, à traiter par nitro-imidazolé au mieux concomitant des partenaires sexuels des 2 mois précédents
Trichomonose (RBP – SFD, 2016)

Publications scientifiques
(Section vide)


Outils de consultation

le CRAT (site web)


Documents grand public

Ameli.fr (Site Web) Site de la CPAM, contenant des informations tout public sur de très nombreux symptômes et maladies

Un doc. est absent ? Vous ne trouvez pas l’info ?


Dites le-nous !
ou
Proposez un lien vers une référence (new) !
(connexion nécessaire)


Recherche sur


Voir aussi sur

1000 guides cliniques pour MG, par le Collège de la Médecine Générale